Les interventions sur les vitraux anciens visent prioritairement à leur en assurer une plus grande longévité et une meilleure conservation. C'est ce qu'on appelle la conservation préventive. Lorsque des actes de restauration doivent néanmoins être posés, on les prévoit ad minima, réversibles et identifiables. Ils n'ont pas pour but de rendre les vitraux « comme neuf » ou de pasticher un caractère ancien qui a disparu mais plutôt de rendre la lisibilité de l'œuvre en respectant son originalité et son histoire. Les techniques utilisées combinent le geste traditionnel et la technique moderne, mais toujours avec la plus grande prudence et le plus grand respect et après une étude soignée du vitrail à traiter. Il s'agit par exemple de :
Le maintien des pièces originales est toujours privilégié au remplacement pur et simple ce qui exige une bonne maîtrise de la restauration de verres. Les pièces neuves sont identifiées. La restitution des parties manquantes se fait à l'identique uniquement si la documentation disponible est suffisamment précise. Dans le cas contraire, on privilégiera une restitution neutre.
Enfin, la restauration de vitraux s'accompagne régulièrement d'une intervention sur la ferronnerie et sur la pierre car leur dégradation y trouve fréquemment son origine ; oxydation des structures métalliques portantes (les « barlotières ») qui provoque leur gonflement, éclatement ou déplacement de la pierre (« meneaux » et « remplage »), infiltrations d'eau, …
Typiquement, un chantier de restauration se déroule en six phases bien distinctes :
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